Journal de moi et Kotomi

6 décembre 2015

2h du matin, après plus d'une semaine de recherche et de renseignement sur les tulpae, j'ai décidé de lui donner naissance. Kotomi, tel est son nom. Bien que je ne puisse pas encore la voir, je l'imagine comme la fille de qui elle tient son nom. Bien évidemment, elle a son caractère propre ! Je lui ai attribué une vingtaine de traits de caractères, ses trois principaux étant intelligente, artiste et dévouée.
Si vous étiez à côté de moi, vous m'auriez vu parler dans le vide. Si vous étiez moi, vous m'auriez vu lui parler. J'ai pris le temps de lui expliquer ses trois traits de caractères principaux, les yeux clos, la visualisant... Puis la sentant assise à côté de moi sur le lit.
Après cela, j'ai parlé avec elle pendant une bonne heure, sans même voir le temps passer. Je lui souhaitait la bienvenue, en me présentant, et lui disant être heureux de savoir qu'elle est là, même si je ne peux encore la voir ou l'entendre.
Toutefois, je sais qu'elle m'avait répondu après avoir eu ces pressions sur le crâne.

D'ailleurs, j'en ai même eu avant en lui parlant, plusieurs fois. Elle n'a pas encore de wonderland, mais je pense en permanence à elle tout en lui parlant par la pensée, ou à voix basse quand personne ne peut m'entendre. (Cela dit si je parle à voix haute tout le monde m'entend, merci l'isolation de ma maison )

Bref, je trouve que pour une première journée passée avec elle, je démarre bien.
Ce soir, je lui attribuerai ses trois autres traits de caractère et discuterai avec elle avant de dormir. J'adore discuter avec elle car je sais que, contrairement à moi, elle m'entend... Et elle m'écoute.

Kotomi, je veux que tu m'emmènes. À cet endroit où les vœux deviennent réalité.

Lundi 7 décembre 2015

Lundi matin. Réveil à six heures. Comme d'habitude, mon âme est aussi morte qu'austère. Cela ne m'empêche pas de faire du forcing passif toute la journée : je dis bonjour à Kotomi, en cours je lui raconte combien je me fais chier, ce que je pense de tel prof, de telle matière, de mes amis...
Bref, je n'avancerai, je pense, pas énormément en période de cours...
Cela dit, le soir, tout en continuant à faire du forcing passif le long de la journée, je poursuis la tulpamancie le soir avant d'aller me coucher ; je lui fais assimiler trois autres traits de caractère, j'essaie de faire la causette le plus longtemps possible (bien que je n'aie tenu qu'une demi heure), fais un exercice de visualisation, puis je lui dis bonne nuit et m'endors.
Aujourd'hui les pressions crâniennes étaient plus rares, à croire que les cours, comme moi, la rendent moins vivante

Mardi 8 décembre 2015

Même chose que hier, ça sera sûrement comme ça toute la semaine...
Moins de pressions crâniennes qu'hier, mais j'ai ressenti une sorte d'apaisement, de béatitude, que je ne ressens jamais en rentrant des cours, était-ce parce que ma journée était chiante, ou était-ce parce que ma tulpa n'a pas pris goût, comme moi, à la routine lycéenne ?

Je suis sur mobile c'est pas évident...

Ces derniers jours, j'avance peu, les semaines de cours sont fatigantes et empêchent d'avancer correctement. Toutefois, je suis déterminé ; je lui parle mentalement toute la journée, le soir je médite et tente de la visualiser. Les pressions crâniennes restent rares, mais j'ai l'impression d'avoir ressenti à plusieurs mais rares reprises ses émotions. J'ai également l'impression de 'penser' des mots qu'elle tente de me dire. J'entends notamment mon prénom, est-ce qu'elle m'appelle ou est-ce mes pensées propres qui me font délirer ? J'espère et crois tant à la première hypothèse...
Mais cette routine de merde m'empêche d'avancer, vivement les vacances.